Topic: A propos du GAFI (FAFT) (Read 158 times)

Je prévois un échec flagrant de cette mesure qui est effectivement une remise en question totale du but du Bitcoin, à savoir quand même un système sensé échapper à toute forme de contrôle, surtout étatique. Là, c'est tout le contraire qui arrive. Et puis se faire une database centralisée comportant les milliards d'adresses disponibles, les classant comme bonne ou mauvaise, je leur souhaite bien du courage  

Mon avis est que seul les véritables pro le feront, ceux qui vivent du Bitcoin et qui n'auront pas le choix. On peut aussi prévoir un afflux massif vers XMR ou vers les DEX qui resteront incontrôlables.

Je pense aussi que ce sera bientôt l'arrêt de mort des Exchangers qui sont clairement ceux qui ont le plus à perdre de cette décision.

EDIT: J'ajoute qu'après quelques lectures sur le sujet, ce qui est proposé semble techniquement très difficile à réaliser.

La France historiquement est toujours en retards avec ce genre d’innovations. Si on compare avec le shopping online, la France a fait les memes erreurs. Dans les années 2000, alors qu'il était très simple d'ouvrir un compte marchant aux US, UK, Canada etc... en France le chiffrement SSL a été donné ... a l'armé!!!
Il fallait avoir des autorisations militaires pour sécuriser son site en SSL.

Evidemment cela a poussé tous les entrepreneurs a créer une société a l’étranger, et il a fallut environ 5 ans pour que finalement on puisse acheter des SSL en France comme partout ailleurs, mais toujours avec obligation d'avoir une société, faire des declarations etc...

Autre exemple, le trading online. Dans les années 2000 aucune banque ne proposait de faire du trading online ou du Forex. Par contre la Barclays, Fortis au Luxembours, HSBC offraient des plateformes écrites en Java qui permettaient de faire du trading bien avant que nos banques ne s'y intéressent pour le particulier. Leurs traders bien sur avaient ces outils mais pas le particulier.

" Je pense aux échanges ou tu peux avoir plusieurs adresses. Et les DEXs, comment comptent ils faire?"

Tout est basé sur sur le principe fifo (first in first out) donc ils se fichent de ce qui se passe entre le fait que tu achètes et que tu vendes. C'est a l'entrée dans l'exchange et a la sortie qu'ils veulent les infos. Ce qui se passe entre n'a pas d'importance. Ils taxent le profit lors de la récuperation de la valeur.

Le problème Français c'est que nos elites se gavent trop. Cela force les entrepreneurs a délocaliser. Il y a suffisamment de "loopholes" pour défiscaliser en toute légalité. Meme les individus normaux, sans avoir d'avocat peuvent utiliser ces loopholes, encore faut il les connaitre.

Je suis d'accord sur certains points mais sur d'autres il pousse le bouchon un peu loin.

Le plus malheureux dans tout ca, c'est le fait que les gens acceptent tout ces trucs. En argumentant que ca aide Bitcoin a pumpé ou que ca amènera l'adoption de masse.
Oui on peut dire que ca aide, à un certain degré et encore c'est débatable, mais jusque là on a très bien réussi à se passer de tout ca. Que ce soit au niveau adoption, devellopement, chiffres,ect. Dans le long terme Bitcoin n'a(vais) besoin de rien de tout ca.

Au contraire, c'est plutôt le retour à la case départ et ca fait perdre toute sa valeur au Bitcoin (ce qu'il représentait, son idéologie, ect) et toutes ces législations que tout le monde accepte et prône les mains en l'air, même certaines entreprises telles que Coinbase, c'est plus un frein qu'autre chose. Et j'ai presque envide de dire que ces gens là c'est un danger ils ramenent les cafards.


Déclaration de compte et tout ca, nous l'avons déjà, mais de la à catègoriser white hat et black hat, ca risque d'etre un peu compliqué pour eux. Je pense aux échanges ou tu peux avoir plusieurs adresses. Et les DEXs, comment comptent ils faire?

https://www.zerohedge.com/news/2019-08-04/fatf-regulations-end-crypto-anonymity

Ceci est la traduction de cet article.

-------------------------------------------------------------------

En fait, après la détermination du G-20 à se conformer aux normes du GAFI, nous allons bientôt voir sa mise en œuvre dans le monde entier, et les utilisateurs de crypto devront mettre de côté leur vie privée - et pour certains, même leur idéologie - afin: d'utiliser des services sous le contrôle du régulateur.

Les marchés de la crypto blanche et noire
Bientôt, nous aurons deux groupes d'adresses de cryptage distincts: crypto propre et crypto du marché noir. Pour entrer dans le groupe propre, vous devez déclarer vos adresses cryptographiques, vos numéros de compte, vos informations de localisation, le nom du bénéficiaire, etc. Si vous choisissez de ne pas divulguer ces informations, vous serez automatiquement affecté au groupe du marché noir.

Les normes exigent que les échanges cryptographiques exécutent des procédures étendues de connaissance de votre client (KYC) et de lutte contre le blanchiment d'argent (AML). Chaque adresse sera identifiée et liée à une personne spécifique, et aucune adresse anonyme ne entrera et ne sortira des échanges. Cela pourrait être la fin du monde crypto tel que nous le connaissons.


Bien que de nombreux utilisateurs regretteront la perte de leur vie privée, le bon côté de ces normes réside dans la possibilité d’intégrer le marché de la cryptographie dans les marchés financiers traditionnels, ce qui peut entraîner une augmentation significative de l’utilisation et la possibilité d’encaisser de la cryptographie à l’intérieur du marché. système bancaire.

Cependant, en raison de la nature anarchiste de certains marchands de bois, certains choisiront de conserver leur vie privée et de faire partie du groupe du marché noir. Comme Jeff Horowitz, responsable de la conformité chez Coinbase, a déclaré:

«Je comprends pourquoi le GAFI veut faire cela. L'application de la réglementation bancaire à ce secteur pourrait amener davantage de personnes à effectuer des transactions interpersonnelles, ce qui réduirait la transparence de l'application de la loi. "

Par conséquent, il est nécessaire d’examiner attentivement le côté auquel il appartient, car une fois que vous êtes noir, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Si vous choisissez d'avoir vos adresses sur le marché noir, il vous sera difficile de "faire preuve de clarté" et de les utiliser sans risque de poursuites pénales.

Et qu'en est-il des taxes?
L’Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis a maintenant les yeux rivés sur le problème. Après la pression exercée par le Congrès américain pour clarifier la déclaration des taxes cryptographiques, il va bientôt publier une clarification sur la déclaration fiscale, comme indiqué dans la lettre de réponse adressée au Congrès. 16 mai. Cette clarification déterminera les méthodes exécutables pour le calcul de la taxe cryptographique, par exemple pour déterminer si les contribuables doivent utiliser une méthode d’identification spécifique pour déclarer ou s’il existe d’autres méthodes acceptables.

Alors que la méthode d’identification spécifique identifie le bitcoin exact (BTC) que l’utilisateur a vendu et calcule son impôt à payer sur la vente du bitcoin réel sur la base de la preuve de blockchain, la méthode du premier entré, premier sorti (FIFO) est la suivante: ne pas prendre en compte l'activité des utilisateurs en temps réel. Fondamentalement, pour calculer dans la méthode FIFO, il faut faire une liste de tous les achats et une autre liste de toutes les ventes. Ensuite, pour faire le rapprochement: Prenez le premier dans la liste d’achat et calculez le résultat de la taxe comme s’il le vendait au prix et à la date de la première vente figurant dans la liste des ventes. Il en résulte une sur-imposition, surtout si vous avez acheté votre premier Bitcoin dans les premières années.

Pour calculer en utilisant la méthode d’identification spécifique, il faut identifier - à l’aide des éléments de preuve issus de la blockchain - les dates d’achat et de vente de tous les Bitcoins entrés et sortis de leur portefeuille pour la même année d’imposition. Ensuite, il / elle doit faire correspondre les dates d’achat et de vente et les prix du même Bitcoin en utilisant des données de blockchain, puis calculer l’impôt à payer.

La méthode d’identification spécifique, tout comme la nouvelle réglementation du GAFI, obligera le crypto-contribuable à divulguer toutes ses adresses cryptographiques. L'IRS va-t-il l'imposer? Restez à l'écoute et nous le saurons bientôt.

L'anonymat prétend être l'une des essences fondamentales de la crypto, mais cette réglementation va-t-elle détruire la crypto-monnaie? Probablement pas. Dans le même temps, le cadre réglementaire de l'Union européenne a pour objectif de "dévoiler l'anonymat", le qualifiant de "principal problème en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme". La réglementation est une étape inévitable dans le processus de maturation du marché pas vers une adoption beaucoup plus large.