Mais si, la "neutralité du net" est en cause et c'est précisément à cause des coûts. En façade, on évoque noblement le contenu mais en réalité ce n'est qu'une histoire de pognon.
En l'occurrence, Free a raison sur le fond mais il a clairement égratigné cette fameuse "neutralité du net".
Quand on bride un machin qui bouffe de la bande passante, on bride avant tout l'accès à son contenu.
(Et bien sûr, Free à clairement tort sur la forme car les clients s'en foutent des conflits de pognon chez les fournisseurs. D'où l'hémorragie de clients. Mais c'est une autre histoire...)
Tu n'as toujours pas compris le raisonnement.
Free n'a rien
bridé.
Ton assertion assume une action voulue et active de la part de free.
Free n'a simplement pas augmenté les capacité de routage/peering sur la route en question.
Ce principe exclut par exemple toute discrimination positive ou négative à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau.
Ici free n'a entrepris aucune action discriminatoire vis à vis de youtube dans la mesure où il n'a pas fait différemment pour un autre service qui aurait été concurrent.
L’ARCEP clôt l’enquête administrative concernant Free et Google, relative aux conditions techniques et financières de l’acheminement du trafic, dont nous vous faisions l’écho en octobre 2012. Si l’enquête n’a pas mis en évidence de pratiques discriminatoires dans les modalités d’interconnexion et d’acheminement de trafic de données entre les deux sociétés, elle conforte en revanche l’ARCEP dans sa démarche de surveillance de ces sujets, et dans son objectif d’éclairer les internautes sur la qualité du service d’accès à l’internet en France.
Saisie en septembre 2012 par le président de l’association UFC-Que Choisir, l’ARCEP a ouvert une enquête administrative pour clarifier les conditions techniques et financières d’acheminement du trafic entre Free et Google. L’association de consommateurs a interpelé l’ARCEP au sujet des dysfonctionnements sur Youtube. Dans ce cadre, les services de l’Autorité ont interrogé les deux acteurs concernées ainsi que les opérateurs de transit qui acheminent une partie du trafic écoulé entre Free et les acteurs de l’internet. Cette enquête a permis de constater, sur une période d’observation de six mois :
que le trafic entre Free et Google s’écoule à la fois de manière directe, à travers un lien de « peering », et de manière indirecte, à travers des interconnexions payantes impliquant plusieurs opérateurs de transit international de données,
que les capacités d’interconnexion et d’acheminement de trafic de données de Free sont congestionnées aux heures de pointe, dans un contexte de hausse constante des usages les plus consommateurs de capacités de transmission de données, à laquelle sont confrontés l’ensemble des FAI.
L’enquête n’a pas fait apparaître de pratiques de gestion du trafic par Free sur son réseau différenciant les conditions d’acheminement des contenus selon leur nature, leur origine, leur destination ou encore le type de protocole utilisé.
L'ARCEP confirme.
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https://www.universfreebox.com/article/21877/Enquete-ARCEP-Free-ne-bride-pas-YouTube-et-respecte-la-neutralite-du-Net