Merci pour ton retour mais aussi pour l'anecdote bien sympathique.
Je vais clarifié 2 points que tu as soulevé :
La ressemblance avec RippleComme expliqué dans le post de blog, l'algorithme de consensus utilisé est celui de Ripple car il semble convenir à la topologie du réseau (réseau avec des supers peers connus et qui peuvent rendre des comptes).
J'ai aussi donné le lien vers mon article précédent expliquant le fonctionnement de Ripple.
Cependant, la comparaison avec Ripple s’arrête là car les deux solutions ont des buts radicalement opposés.
Le but de Ripple est de permettre à n'importe qui d'effectuer des payements internationaux quasi instantanément. Pour ça, ils utilisent en gros un type consensus basé sur des supers peers détenus par Ripple et ses associés. Bien que Ripple Labs soutienne le contraire, la sécurité du réseau Ripple ne tient qu'a la confiance que l'on peut avoir en eux. J'ai la flemme d'expliquer le pourquoi du comment et il existe déjà des millions d'articles à ce sujet. Donc en gros les fonds détenus sur Ripple ont une valeur relative à la confiance que l'utilisateur lambda accorde à Ripple Labs. Mais c'est négligeable par rapport à la confiance qu'on leur demande d'accorder à leur gateway. La confiance accordée à Ripple est surtout un problème pour les gateways, donc le problème devient une problématique B2B.
Dans le cas de mon article, le but de Clearstream est de permettre aux banques / institutions de pouvoir faire des transactions entre elles sans bouger physiquement les fonds à chaque transaction, c'est une chambre de compensation. Contrairement à Ripple, c'est un environnement fermé, mais aussi réglementé, avec une problématique 100% B2B. L'idée c'est de remplacer le système actuel où Clearstream à tout pouvoir par un système où les déposants ou un droit de vote et un droit de regard, tout comme les autorités. Là où Ripple veut apporter une réponse universelle, ma solution ne prétend répondre qu'à un problème spécifique avec une réponse spécifique.
Pourquoi irais-je déposer mon argent chez Clearstream ?Je te rassure tout de suite, aucun de nous deux n'ira déposer son argent chez Cleartream
Par contre, si tu t'appelles La Société Générale ou HSBC, et que tu veux accéder aux marchés européens, tu devras t'y plier.
Aujourd'hui quand HSBC dépose des milliards chez Clearstream, il perd le contrôle de son argent au profit de Clearstream. Si un problème survient, le problème se règle devant les tribunaux. Le problème c'est que la justice n'a pas les moyens de savoir si les audits ont été maquillés, ce qui arrange bien les clients de Clearstream qui en profitent pour faire leurs petites affaires grâce aux comptes non publics. L'idée c'est d'utiliser ce concept de timestamp server pour authentifier cette piste d'audit. Après il faut trouver un mécanisme de consensus pour sécuriser le tout.
D'un point de vue plus général, si ton business doit faire appel à un service tiers, tu serais bien content de pouvoir prendre part au mécanisme de consensus histoire de protéger tes intérêts commerciaux plutôt que d'être obligé de faire aveuglément confiance à ton prestataire de service.
En fait c'est un sorte de système qui se base sur une confiance minimale et une transparence totale.
On ne pourra pas utiliser Bitcoin et le Proof of Work partout, il nous faudra donc des solutions hybrides et faire des compromis.
Il est aussi important de rechercher comment construire des systèmes financiers alternatifs que de chercher comment cette nouvelle technologie peut nous aider à améliorer le système financier traditionnel.