Topic: La Théorie Relative de la Monnaie (Read 2246 times)

+1000 les gens sont beaucoup trop manichéens.

Je sais où est la frontière en écoutant l'autre et/ou en étudiant la loi.


Ce serait de la subjectivité si la valeur relevait seulement de mon avis sans tenir compte des externalités. Ici elle est simplement relative: par exemple, l'état d'une maison et le montant des travaux éventuels pour la réparer font partie du contexte et vont influer sur sa valeur relative, plutôt objectivement que subjectivement. La personne qui apprécie la valeur détermine la part plus subjective de la valeur relative. Le contexte détermine la part plus objective.

Tu te trompes car tu ne sais pas où se situe la "frontière". Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres mais où se trouve cette frontière? Selon toi, cette frontière fluctue, elle est relative.
Et bien non, cette frontière est parfaitement définie et absolue: c'est la propriété privée individuelle. A commencer par la propriété de soi. ça m'appartient, je fais ce que je veux avec, je suis libre. Mais je n'ai aucun droit sur la propriété d'autrui.

Les tribunaux sont nécessaires pour juger des interactions. Par exemple: j'allume une veilleuse sur ma porte d'entrée. Des photons atteignent la propriété du voisin. Est-ce une agression? Manifestement non. Mais si je braque un laser vers la propriété du voisin, ce sont également des photons mais l'agression est claire. Mais même ici, la liberté n'est pas relative, c'est la jurisprudence qui fixe la frontière.

Oui, cela s'appelle la subjectivité 
Ce qui a de la valeur pour toi n'en a pas forcément pour autrui. Peu importe le contexte. On parle de subjectivité car la valeur n'est jugée que par nous même, pour nous même. Dire que la valeur est relative revient à dire que quelqu'un peut décider à ta place la valeur d'une chose et te l'imposer. Par exemple, un gouvernement décide de bloquer des prix parce que certains de ses membres considèrent que la valeur de certaines choses est relative au contexte (valeur travail pour Marx, niveau du salaire minimum pour d'autres, prix de la décence pour d'autres encore, etc.) et là, en deux temps trois mouvements, la liberté disparait.

La liberté est relative et non absolue. Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Elle est donc relative à la liberté des autres.
Toute "définition" pseudo-collective de la liberté est totalitaire.
Il s'agit plutôt de coopérer dans un consensus pour laisser chacun prioriser et développer les degrés de liberté (relative) qu'il/elle désire .

De même la valeur est relative à un sujet et à un contexte. Elle n'est donc pas seulement subjective.Par exemple, quelque chose peut avoir un valeur pour moi dans un certain contexte et aucune valeur dans un autre contexte.

La liberté, une notion relative? 
Non, la liberté est clairement définie et elle n'est en aucun cas, "relative". Elle relève de l'axiome de non-agression, chère aux libéraux et est intiment liée au droit de propriété individuelle. La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme)

Quant à la valeur, elle n'est pas relative mais subjective.

Open UDC = monnaie qui marche en théorie (TRM) et pas en pratique

Bitcoin = monnaie qui marche en pratique et pas en théorie (TRM).

Evidemment, je plaisante, car bitcoin est autre chose qu'une monnaie, c'est une plateforme de transactions sur internet.
Méfions nous cependant de ceux qui prétenderait définir la liberté, notion relative tout comme la notion de valeur.

La Théorie Relative de la Monnaie permet l'établissement de 4 référentiels et d'un invariant. Cette vidéo revient sur les notions de principe de relativité, du quantitatif et du relatif, des fondaments de la TRM et réfute les points de vue absolus.

https://www.youtube.com/watch?list=PL0UDqLtXevvH1w83dlXvs7PmLKaJlFnMx&v=ZASkL9vmXSU