Pitoyable:
http://fr.canoe.ca/infos/regional/archives/2011/10/20111020-173600.htmlCes gars là sont vraiment des charlots.
Transcription:
MONTRÉAL - Les rumeurs de voies de fait, d’agression sexuelle, de vandalisme et de consommation de drogue préoccupent de plus en plus les organisateurs du mouvement Occupons Montréal, car la violence a fait son entrée dans le camp du square Victoria.
Jeudi matin, quelques «indignés» levés tôt partageaient leurs inquiétudes quant à la sécurité du site après cinq jours d’occupation.
La nuit précédente, une jeune femme aurait «presque été agressée sexuellement» ou «attouchée», selon les témoignages récoltés, information qui n’a toutefois pas été possible de vérifier auprès des policiers. Le fautif aurait été arrêté.
«On a des problèmes parce que des gens ne savent pas se contrôler, s’inquiétait une occupante en colère. Nous ne sommes pas ici pour faire la fête. Il y en a qui viennent ici pour faire le party et non pour faire avancer les choses.»
Les sans-abri pointés du doigt
Les sans-abri seraient pointés du doigt dans plusieurs événements violents survenus ces derniers jours.
«Ça devient difficile de gérer les gens qui n’ont pas rapport dans l’occupation», concède un manifestant.
Harcèlement, comportement déplacé ou menaçant, hurlements sur le trottoir en pleine nuit, les problèmes s’accumulent.
«Un gars est entré dans sa tente et il y avait deux itinérants dedans. Il leur a dit de s’en aller, mais ils lui ont donné deux coups de poing dans le visage», a raconté un «indigné».
La drogue pose aussi problème. Les occupants du square ont voté une motion de non-consommation d’alcool et de drogue cette semaine, mais quelques-uns en font fi.
«Les vrais changements viennent quand on est lucide», a lancé un occupant au milieu d’une discussion, en faveur du règlement sur la sobriété.
Création d’un «Service d’ordre»
Parmi les solutions, les uns proposent la création d’un «Service d’ordre», une sorte de police interne qui aurait le mandat de surveiller ce qui se passe.
Plutôt froid à l’idée d’une telle autorité, d’autres proposent tout simplement que chacun se responsabilise soi-même. Une autre personne a proposé quant à elle de dresser une liste des travailleurs sociaux disponibles afin de contrôler les cas problématiques.
Un autre a carrément proposé de fermer le campement sous prétexte qu’il devenait hors de contrôle.