C'est une question liée à deux choses, selon moi :
- la croyance dans une certaine organisation sécurisante de la société
- la paresse intellectuelle et la crainte de remettre ses convictions en question
Tu peux observer la même indifférence, ou même parfois de l'hostilité, lorsque tu abordes certains sujets :
- politique : par curiosité, pose autour de toi la question de savoir si la "libre circulation des personnes" et la suppression des frontières est une bonne chose
- spirituels : demande aux gens s'ils croient à une vie après la mort
- société : si la médecine est bien conçue pour nous soigner ou si les désherbants (genre glyphosate) sont indispensables
Dans ces différents exemples (peut-être pas très bons), poser la question revient à ébranler les convictions de la personne et douter est très déstabilisant.
C'est pourquoi les gens réagissent de ces façons.
En effet, vouloir comprendre ou s'approcher de la vérité implique de renoncer à ses convictions.
C'est pourquoi chercher à savoir ou à comprendre est une quête dans laquelle peu de gens se lancent.
Mais tout chercheur le sait, on ne peut trouver une nouvelle explication ou une nouvelle théorie qu'en renonçant à celle qu'on connaît.
Et quand on a commencé une quête, elle n'a souvent pas de fin.