Il n'existe donc pour l'heure que des interprétations qui ne seraient pas forcement celles suivies par un tribunal devant se pencher sur un cas d'espèce.
Voici ce que dit l'ACPR
Le développement du Bitcoin, et plus largement des crypto-actifs, ont conduit l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) à préciser dans une position de 2014 la qualification des opérations réalisées à l'aide de Bitcoins au regard du droit monétaire et financier. Vous la trouverez ici.
En décembre 2017, à la suite d’une forte augmentation de sa valorisation, l’ACPR et l’AMF ont alerté dans un communiqué conjoint les épargnants et les investisseurs sur les risques liés aux crypto-actifs.
La "position de 2014" de l'ACPR dit
en France, l’ACPR a adopté la position suivante :
Dans le cadre d’une opération d’achat/vente de Bitcoins contre une monnaie ayant cours légal,
l'activité d’intermédiation consistant à recevoir des fonds de l'acheteur de Bitcoins pour les
transférer au vendeur de Bitcoins relève de la fourniture de services de paiement.
Exercer cette activité à titre habituel en France implique de disposer d'un agrément de prestataire
de services de paiement (établissement de crédit, établissement de monnaie électronique ou
établissement de paiement) délivré par l’ACPR.
La délivrance de cet agrément impose le respect de conditions relatives notamment aux apporteurs
de capitaux, à la gouvernance, à la structure financière et au niveau de fonds propres. Elle impose
également que les entreprises agréées mettent en place (i) un dispositif de contrôle interne et (ii) des
mesures de vigilance en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme,
adaptés à l’activité exercée et aux risques encourus.
Mais cette proposition de loi de novembre 2017 voulant interdire les distributeurs de bitcoin se plaignait justement de l'absence de cadre réglementaire interdisant la vente commerciale de bitcoin sans pièce d'identité
A la lumière des éléments qui précèdent, il est donc aisé de constater qu'il est nécessaire d'établir une législation applicable à l'ensemble du pays