Author

Topic: L'oppression gouvernementale sur les bitcoiners pourrait se retourner contre eux (Read 106 times)

legendary
Activity: 1680
Merit: 6524
Fully-fledged Merit Cycler|Spambuster'23|Pie Baker
Merci d'avoir traduit un autre de mes sujets iwantmyhomepaidwithbtc2 ! Tu as encore fait un excellent travail !

Ce sujet est un débat philosophique lié aux conséquences de la persécution permanente des bitcoiners par le gouvernement. Combien de temps faudra-t-il pour que les bitcoiners commencent à utiliser Bitcoin de la manière dont il a été conçu ? Personne n'a la réponse, mais je pense que cela arrivera un jour ou l'autre... Personne ne peut vivre éternellement avec le gouvernement qui poursuit les cryptomonnaies et leurs utilisateurs comme s'ils étaient des criminels.
hero member
Activity: 504
Merit: 1065
Crypto Swap Exchange
Auteur : GazetaBitcoin
Texte original : Governs' oppression of bitcoiners may turn against them




Les gouvernements oppriment les bitcoiners depuis plus d'une décennie maintenant. Sachant que les bitcoiners gagnent de la vraie monnaie fiduciaire grâce à leurs transactions en cryptomonnaies, les gouvernements du monde entier ont commencé à extorquer les bitcoiners, pour leur prendre l'argent qu'ils ont gagné sans que l'État ne les aide d'aucune manière. Les gens travaillent, sont payés pour leur travail, mais l'État veut sa part.

L'oppression s'est accrue au fil du temps. Pour pouvoir contraindre les gens à payer, les gouvernements du monde entier ont créé des lois qui n'existaient pas auparavant, en essayant de centraliser ce qui devait être décentralisé. Et les gens, par avidité, ont aidé l'État à les extorquer encore plus.

Prométhée a donné le feu aux gens pour qu'ils réchauffent leurs maisons et préparent la nourriture, mais les gens l'ont utilisé pour mettre le feu aux maisons de leurs voisins. De la même manière, Satoshi a donné le bitcoin gratuitement aux gens, pour les aider à se débarrasser de l'esclavage imposé par les gouvernements et les banques, pour effectuer des transactions peer-to-peer, sans l'intervention d'une tierce partie, mais les gens, et leur appât du gain, ont créé des plateformes d'échange de cryptomonnaie centralisés.

Certains opportunistes ont cru qu'ils s'enrichiraient en exploitant de telles plateformes. L’un d’entre eux est Charlie Shrem (Yankee (BitInstant)). C'était un jeune enthousiaste qui a adopté Bitcoin alors qu'il était à l'université. Plus tard, il a lancé BitInstant, l'une des exchange de cryptomonnaies qui, à un moment donné, effectuait environ 30 % de toutes les transactions en bitcoins. Plus tard, il se retrouvera en prison pour avoir aidé et encouragé l'exploitation d'une entreprise de transmission de fonds non agréée. On l'appelait également "Bitcoin's first felon" ou en français, "Le premier criminel du Bitcoin".

Depuis l'affaire Shrem, les gouvernements ont commencé à se montrer encore plus stricts à l'égard des bitcoiners. Un article de 2018 nous informe que "Le dénommé "expert du Bitcoin", qui a admis avoir exploité une entreprise non agréée d'échange de bitcoins contre de l'argent liquide et avoir blanchi des bitcoins[…] a été condamné aujourd'hui à 12 mois et un jour de prison fédérale, à trois ans de liberté surveillée et à une amende de 20 000 dollars.".



Les plateformes d’échange sont montées en flèche, tout comme leurs utilisateurs, sans comprendre qu'elles agissaient à l'encontre des grands principes de Bitcoin : le peer-to-peer, l'anonymat, le pseudonymat et l'élimination des intermédiaires. De nouvelles lois sont apparues en même temps que les exchangers de crypto-monnaies, et elles les ont obligé à imposer le KYC à leurs clients.

L'avidité des gens les a conduits à :

- risquer leur argent détenu dans les plateformes, car ils n'étaient pas en possession de leurs clés privées
- risquer leur argent, car de nombreuses plateformes ont été piratées.
- risquer leurs données et infos personnelles, car de nombreuses plateformes ont été piratées ; et les pirates ont utilisé les informations personnelles des clients ou les ont même vendues sur le dark web (ce qui a entraîné encore plus de risques pour ces personnes, car vous ne pouvez jamais savoir quand un criminel se présente à votre porte et vous vole, après avoir acheté toutes vos informations personnelles pour 1$ sur le dark web).
- risquer leur argent, car de nombreuses plateformes ont tout simplement gelé leurs comptes
- risquer leur argent, car de nombreuses banques ont gelé leurs comptes après avoir découvert que l'argent provenait de transactions crypto.
- risquer leur argent et aussi leur liberté, dans le cas où ils ne respectaient pas les nouvelles lois émises par le gouvernement.

Pourtant, seuls quelques-uns ont retenu la leçon. Peut-être ceux qui étaient avisés et ceux qui ont dû vivre au moins l'une des situations mentionnées ci-dessus.

Et, au fil du temps, les "lois cryptos" deviennent encore plus sévères et plus complexes. Dans de nombreux cas, elles sont également ridicules ou soulèvent davantage de questions auxquelles personne ne répond.

Par exemple, en Roumanie, la première loi sur les crypto-monnaies a été publiée en 2019 mais, jusqu'alors, vous couriez le risque d'être accusé d'évasion fiscale, d'avoir un casier judiciaire ou même d'être condamné à une peine de prison pour ne pas avoir déclaré la monnaie fiduciaire obtenue grâce à des transactions en crypto-monnaies, bien qu'il n'y ait pas de cadre juridique. Les comptables ne savaient pas comment déclarer ces revenus de leurs clients et les autorités ne savaient pas comment répondre aux questions des gens. Après la publication de la loi, début 2019, les bitcoiners ont dû payer un impôt de 10 % sur les bénéfices qu'ils avaient réalisés l'année précédente. Et, si leurs bénéfices étaient supérieurs à 12 salaires minimums, ils étaient censés payer également 10 % du montant de ces 12 salaires minimums. Cet impôt secondaire était accordé au système de santé. Ceux qui ont enregistré des pertes l'année précédente ne sont pas censés payer quoi que ce soit.

Pourtant, la loi n'est pas claire. Que devrait faire un mineur ? S'il a réalisé des bénéfices l'année précédente, mais que le matériel qu'il a acheté est loin d'être remboursé, le mineur est-il en perte ou en bénéfice ? Et que se passe-t-il pour les mineurs qui n'ont plus les factures de leur équipement ? Personne ne le sait.

À l'avenir, de nouvelles taxes pourraient voir le jour. Encore plus complexes, plus ridicules.

Dans tous les cas, Bitcoin n'a pas été conçu pour cela. Il n'a pas été créé pour donner plus de soucis aux gens, ni pour les mettre en prison au cas où ils ne donneraient pas à l'État sa part, une part pour laquelle l'État n'a fait aucune contribution. Tout est fait à contre-sens de la façon dont cela devrait vraiment être fait.

Au lieu de rendre les gouvernements et les banques inutiles, au lieu d'éliminer l'intermédiaire de l'équation, les actions des gens ont renforcé ces entités. Et maintenant, ces entités ripostent, opprimant encore plus les gens. Tous les exchangers collectent les données des utilisateurs afin de les préparer pour les autorités. Les bitcoiners sourient aux plates-formes d'échange de cryptomonnaies – personne ne sait pourquoi – et leur offrent gratuitement et de leur plein gré. Pour s'assurer qu'ils redeviendront des esclaves, les utilisateurs associent également leurs comptes d'échange à leurs comptes bancaires, ce qui permet aux banques de geler leurs fonds à volonté et de communiquer leurs données aux autorités.

Ensuite, beaucoup obtiennent un peu de monnaie fiduciaire grâce à leurs activités cryptos et, sans connaître les lois très complexes, ils deviennent des cibles faciles pour les autorités.



Cependant, je pense qu'une limite mettra fin à tout cela. À toutes ces utilisations incorrectes du bitcoin, à toutes les extorsions gouvernementales et bancaires, à tous les abus des exchangers de cryptomonnaies.

Et cette limite sera atteinte lorsque suffisamment de personnes auront souffert de leur excès de cupidité, de leur naïveté, de leur stupidité. Quand suffisamment d'entre eux auront un casier judiciaire et quand suffisamment d'entre eux devront faire de la prison. Seule une souffrance drastique pourra ouvrir les yeux des gens.

Lorsque cela se produira, les bitcoiners cesseront enfin d'utiliser les plateformes d'échange centralisées. Ils cesseront de détenir sur des comptes bancaires les revenus en monnaie fiduciaire qu'ils tirent de leurs activités dans le domaine des cryptomonnaies. Certains éviteront même d'utiliser la monnaie fiduciaire. Si tout cela se produit, les individus commenceront enfin à utiliser le bitcoin comme Satoshi l'a créé : pour leur propre bénéfice, pour rendre les gouvernements et les banques obsolètes, pour éliminer tout intermédiaire, pour anonymiser leurs transactions financières, pour être leurs propres banquiers, pour posséder leurs clés privées au lieu d'autoriser des tiers à les détenir.

Et lorsque cela se produira, toute l'oppression antérieure imposée par les gouvernements se retournera contre eux. Ils ne pourront plus attraper d'autres victimes, car leurs anciennes victimes sauront désormais comment se protéger et comment utiliser correctement Bitcoin. Quand cela arrivera, la proie deviendra le chasseur.

Je ne sais pas combien de temps s'écoulera avant que tout cela ne devienne réalité. Mais j'ai le sentiment que, tôt ou tard, les gens se rendront compte qu'ils ont assez souffert et qu'ils diront : "Assez !". Ils ouvriront les yeux et comprendront comment utiliser Bitcoin. Non pas pour le bénéfice de l'État, mais pour leur propre bénéfice !
Jump to: