je suis d accord mais reste que pour moi la quantique finalement n explique rien d autre que ce qui la concerne : le petit.
C'est vrai que la mécanique quantique et le reste de la physique apparaissent souvent comme deux disciplines complètement séparées avec chacune son domaine d'application. C'est là que les travaux d'Ilya Prigogine sont passionnants. En gros ils essaient d'expliquer comment des structures complexes apparaissent et se maintiennent dans le temps, en s'appuyant sur une description statistique et probabiliste. Bref, c'est une tentative de faire le lien entre les 2 mondes apparemment inconciliables (le quantique et le notre).
Et est bien ingéré par pas mal de monde et à déjà officié ses changements sur notre façon de voir le monde et finalement n a pas bousculé grand chose à ce niveau la
Tu veux dire que la quantique à ouvert la voie aux stats type partition etc
Pour ce qui est de l'impact de la discipline sur la société (dans son ensemble) je crois effectivement que l'on est encore loin d'avoir vraiment digéré l'ensemble. Ce que je veux dire par là, c'est que notre société occidentale s'est structurée pendant des siècles sur quelques bases telles que le rationalisme cartésien. Sans aucun caractère péjoratif, je pense que notre culture est très binaire et mécaniste (bien/mal, vrai/faux, ...). La science que nous avons développé pendant des siècles correspond totalement à ce mode de pensée. Ce qui est remarquable, c'est que cette même science aboutisse à des résultats qui bousculent totalement les bases du modèle en réintroduisant la notion d'incertitude comme centrale dans la compréhension du monde qui nous entoure. Mais à en juger par la manière dont la plupart des gens appréhende le monde, je dirais qu'il reste encore pas mal de chemin à faire avant que l'on puisse dire que notre société à complètement absorbée ce qui a été découvert il y a plus d'un siècle.
D'après moi, un bon exemple de changement conceptuel qui a été rapidement digéré par notre société est le passage du concept d'arbre à celui de réseau (graphe).
Pendant des siècles le concept d'arbre a été central dans notre manière de comprendre et structurer nos connaissances et le monde qui nous entoure (structures hiérarchiques de la société, arbre des espèces, arbres généalogiques, structuration en chapitres, sous-chapitres, rangement en dossiers, classeurs, ...).
En quelques décennies, notre société (je veux dire le quasi-ensemble de la population) a intégré le concept de réseau (on va sur les réseaux sociaux, on networke, on utilise le réseau routier, les organisations se veulent moins hiérarchiques et organisées en réseau, ...). Je ne dirai pas que tout le monde a intégré toutes les subtilités des concepts de réseaux et graphes (combien de gens pensent encore qu'organisation en réseau = disparition des hiérarchies ?) mais le concept du réseau s'est massivement répandu comme nouvel outil pour appréhender le monde.
mais un chat ça vit 15 ans en moyenne, depuis 1935, son chat à surement changé plusieurs fois d'apparence physique c'est peut etre mon buraliste ou un épi de blé dans le champs là bas, ou bien de la pourriture noble
On ne peut pas savoir s'il était à l'époque mort ou vivant dans sa boite, il était peut être mort et vivant, comme nous autres.
Petit passage d'un livre de Schrodinger qui devrait te plaire
Le paradoxe que l'on propose consiste en ceci: selon le point de vue mécaniste, en se donnant une description exacte de la configuration et des vitesses de toutes les particules élémentaires qui constituent le corps d'un homme, y compris son cerveau, on peut prédire ses actions volontaires - qui, dès lors, cessent d'être ce qu'il croit qu'elles sont, à savoir volontaires. Le fait que nous ne pouvons pas effectivement donner une description détaillée de ce genre ne peut guère nous aider à sortir de la difficulté. Même la possibilité théorique d'une prévision nous choque.
Bohr répond à cet argument que la description en question ne peut être donnée en principe, pas même d'un point de vue théorique, parce qu'une observation aussi minutieuse impliquerait une interférence si forte avec l'objet (le corps de l'homme étudié) qu'elle aboutirait à le dissocier en ses particules élémentaires - en fait elle le tuerait de façon si efficace qu'il ne resterait même plus un cadavre pour les funérailles. De toute façon, on ne pourrait en tirer aucune prédiction relativement au comportement, car l'objet serait bien au delà de l'état dans lequel il pourrait encore manisfeter un comportement volontaire quelconque.