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Topic: Les Security tokens, le meilleur compromis ? - page 3. (Read 682 times)

jr. member
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Saint-Loup
"sauf que" C'était mon expression préférée du jour....Smiley

Je n'ai pas suivi toutes les STO qui ont eu lieu ces derniers mois... je ne m'appuis sur aucun exemple précis mais situe le sujet sur un terrain purement théorique.

En 2017 et début 2018 on ne parlait pas de STO mais simplement d'ICO.
Une ICO étant la méthode de levée de fonds par émissions de tokens (généralement au format ERC20)

Etaient donnés aux tokens les attributs voulus par les porteurs de projet par l'intermédiaire des smart-contracts i.e. utility tokens, equity etc...
Aucun cadre législatif n'existant chacun y allait de sa petite idée.

Aujourd'hui les instances de régulation (l'AMF en France, la SEC aux USA) ont décidé d'établir un cadre légal à ces nouveaux instruments financiers.
Les régulateurs étant en train de plancher sur le sujet, il reste des choses à faire de ce coté. Mais ce qu'ont pu faire les uns et les autres par le passé est à "oublier". On repart dorénavant dans un cadre légalement "bordé".

Concernant la gestion faite des tokens par les émetteurs et propriétaires c'est autre chose. Tant que ça reste dans le cadre légal chacun à droit de faire ce qui l'arrange.

Concernant les Equity Tokens (ou Actions), ils représentent un droit de propriété sur une partie de celle-ci. Il s peuvent donner le droit (ou non) au versement d'un dividende (idem actions classiques). Il y a donc deux moyens de s'enrichir avec une action ou un Equity token : 1/ attendre que le cours de celle-ci monte et revendre en faisant une plus value 2/ garder l'action et se contenter des dividendes versés chaque année. Quand tu dis "Les projets se contentent juste de reverser des dividendes", rien de plus normal, ça sert à ça !

Quant à la technique de rachat d'Equity Tokens, tu retrouves exactement les mêmes techniques que celles utilisées par les sociétés côtés en bourse pour soutenir le cours en en raréfiant la disponibilité.

Pour finir : Je pense que les Security Tokens ne sont pas adaptés à la spéculation court terme et s'adressent davantage à des investisseurs professionnels.
Il ne faut pas espérer en achetant un Equity Token qu'elle passe de moins de 10 € à 20.000 € sur 1 an (ou sur 10 ans) car ça ne correspondrait à aucune réalité économique sous-jacente. On n'a jamais vu la capitalisation boursière d'une entreprise être multiplié comme ont pu le faire celles des crypto-monnaies en 2017. Pour les crypto-monnaies, on est sur du spéculatif pur.

legendary
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"Sauf que" pour reprendre ton expression préférée, ce n'est ni l'un, ni l'autre dans la plupart des cas.
Les projets se contentent juste de reverser des dividendes ou de racheter et de brûler une partie du token supply, en proportion des bénéfices ou du chiffre d'affaire réalisé...
jr. member
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Bonsoir Hergonthe,

Pour compléter ton écrit sur les STOs et leur intérêt, je dirais que la vue sur la question n'est pas la même si on se place côté investisseurs ou côté entrepreneur.

Côté entrepreneur, un projet qui se finance par STO en émettant des Security Tokens, ou bien 1/ s'endette en émettant des Debts Tokens (l'équivalent des obligations) ou bien 2/ ouvre son capital en émettant des Equity Tokens (l'équivalent des actions).

1/ Revient à se faire prêter de l'argent par les acheteurs de tokens en leur reconnaissant une dette dont il devront s'acquitter un jour.
2/ cela revient à vendre des parts de l'entreprise, mais pour les porteurs de projet cela est synonyme de dilution du capital, donc risque de perte de contrôle de la société.

L'intérêt d'une STO pour les porteurs d'un projet est de financer un projet d'entreprise au tout début de son existence (à un moment où l'on est encore loin du produit ou service à vendre).

Dans le cas d'une ICO classique, les porteurs du projets pré-vendent un bien ou un service futur. Il s'agit d'un chiffre d'affaires. Les Utility Tokens des ICO ne sont pas des Actifs Financiers mais des droits sur des biens ou services futurs. C'est là l'unique différence entre ICO et STO.


Côté investisseurs/acheteurs de tokens, il est clair qu'à partir du moment où les cadres juridique et réglementaire sont définis, ceux-ci peuvent se tourner vers les ICO ou STO qui les respectent. Le cadre juridique est défini par le Code Monétaire et Financier, le cadre réglementaire est défini par l'Autorité des marché Financier AMF dans son Règlement Général, le RG AMF.


C'est vraie que les instances de régulation travaillent sur ces questions, le but étant de reconnaître la qualité d'actifs financier aux Security tokens.
A partir du moment où les instances législatives et l'AMF auront définient les cadres cadres juridique et réglementaire, les choses deviendront plus simples et moins risquées autant pour les porteurs de projet (qui savent où ils vont, avec des règles définies) que pour les investisseurs.
L'AMF prévoit déjà (c'est officielle) de donner un visa AMF aux porteurs de projets d'ICO/STO qui le demandent. Suffira aux acheteurs de vérifier si Visa AMF il y a Smiley
jr. member
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- Les security tokens sont réglementés et encadrés par des institutions financières.

Les lois et règles seront inscrites dans les smart contracts régissant les security tokens. Les gendarmes financiers et investisseurs traditionnels seront bien plus rassurés avec ce genre d'actifs.

- Nouveaux investisseurs

Le cadre légal offrira d’énormes possibilités aux émetteurs puisqu'ils accéderont à un pool international de capitaux et toucheront une plus grande base d’investisseurs potentiels.

- La transparence grâce à la blockchain

What else ?

Si cela vous intéresse, Kriptomat lance son propre Security Token dans exactement 7 jours => https://medium.com/@Mirovic/sto-kriptomat-investir-dans-le-premier-security-token-%C3%A9mis-par-un-exchange-europ%C3%A9en-1f7b91f225a9
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