Aprés pour reprendre tes arguments, i la votation sur l'augmentation du prix du dentifrice avec 30% des inscrits uniquements ca ne te derangerais pas ?
Le systéme Suisse est t'il transposable a la France qui est bcp plus grande qd mm
du coup vous devez avoir des groupes de pression ou associations trés puissantes qui influent sur les votes non ?
le prix du dentifrice n'est pas concerné par les votations :
chaque commerçant ou chaîne de super marché propose le dentifrice à la vente aux prix qu'ils veulent, les consommateurs font leurs choix, achètent là où ils veulent, la ou les marques qu'ils veulent, aux quantités qu'ils veulent...
en fonction des objets, il est vrai que la participation peut être plus ou moins élevée. par exemple, quand le groupe "pour une suisse sans armée" fait venir en votation la question de supprimer ou non l'armée, quand les socialistes font aboutir un référendum pour faire une sécurité sociale comme en france, les citoyens participent en masse pour dire non à ces élucubrations. pour des sujets plus anodins, ils participent moins.
le même jour, il peut y avoir plusieurs objets à voter, parfois jusqu'à une dizaine de questions différentes. certains ne répondent que là où ils ont un avis et s'abstiennent là où ils n'ont pas d'opinion. d'autres suivent toutes les consignes de leur parti politique ou syndicat préféré. les partis politiques peuvent donner leurs consignes de vote par voix d'affichage, sur certaines questions, les partis peuvent ne pas donner de consigne de vote si il y a débat à l'intérieur du parti. les partis politiques sont beaucoup moins sectaires qu'en france. par exemple, pour la suppression de la redevance télé (450 chf par an), votation initiée entre autres par la section jeune des libéraux radicaux, le parti libéral radical "adulte" a appelé à voter contre l'initiative...
c'est un formidable outil d'aide à la décision pour les politiques, ils savent ce que veut vraiment le peuple, c'est aussi un puissant modérateur pour que les partis politiques censurent eux mêmes leurs idées les plus débiles, car il y a toujours le risque que le peuple se lève et mette une raclée avec 70 ou 80 % de non à une loi, ce qui aura nécessairement des répercutions lors des prochaines élections.
si la participation est très faible pour certaines questions, ce n'est pas un problème, si 20 % des suisses s'expriment sur une question, c'est quand même un sondage de 1 million de personnes, c'est largement plus valable que nos sondages en france aux questions caviardées avec 1 000 personnes "représentatives des csp" interrogées.
je ne vois pas pourquoi ce serait difficile de transposer ça en france, même si il y a 8 fois plus d'habitants.