J'en ai ouvert qu'un seul, et c'est celui-là. Arrête de dire n'importe quoi.
Le sujet ne te plait pas, passe ton chemin... Tu ne vocifères pas à chaque sujet ouvert qui ne te convient pas, à ce que je sache.
Tu peux aller pousser ta gueulante sur un autre fil.
A la Maison du Bitcoin, «depuis septembre, ça ne désemplit pas»https://www.20minutes.fr/high-tech/2183831-20171207-maison-bitcoin-depuis-septembre-ca-desemplitCitation :« Depuis septembre, ça ne désemplit pas, sourit le directeur. On a dû ouvrir deux nouveaux comptoirs pour les transactions, on n’arrivait plus à suivre le rythme. » La file d’attente s’allonge à l’entrée tandis qu’une quarantaine de personnes s’installent à part pour la « formation ».
Jean-Charles, 40 ans, détonne un peu dans la foule de néo-trentenaires venus s’informer et se munir en Bitcoins. Economiste de formation, il multiplie les placements financiers. Dimanche soir, il a entendu parler de l’essor de la monnaie à la télé. « J’ai passé la nuit à faire des recherches, et lundi matin, je suis venu acheter pour 2.000 euros de Bitcoins ! », lâche-t-il, surexcité. Jean-Charles est revenu ce jeudi pour assister aux questions-réponses : « Bien sûr, j’ai un objectif spéculatif. Beaucoup de gens dans le monde de la finance investissent là-dessus, il y a un vrai avenir. »
Bitcoin, bulle prête à éclater ou bulbe déjà enraciné? https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/bitcoin-bulle-prete-a-eclater-ou-bulbe-deja-enracine_1967157.htmlCitation :La métaphore horticole n'est pas innocente car comme l'a si bien raconté cette semaine le chroniqueur du Monde Stéphane Lauer, "la monnaie électronique devient un actif financier soumis aux vents d'une spéculation qui n'est pas sans rappeler celle qui précéda la crise de la tulipe en Hollande au XVIIe siècle (...) En février 1637, le bulbe de Semper Augustus atteignait le prix stratosphérique de 10 000 florins, l'équivalent de 5 hectares de terres ou d'une belle demeure sur le bord d'un canal prisé d'Amsterdam. Ce fut le point culminant de la tulipomanie, avant qu'elle ne soit prise pour ce qu'elle était: un engouement aussi brutal qu'irrationnel, qui conduisit à la ruine les spéculateurs, qui se rêvaient investisseurs avertis."
De nombreux économistes de renom, à l'instar des prix Nobel Joseph Stiglitz et Jean Tirole, interprêtent la flambée du bitcoin comme une "bulle spéculative" susceptible d'"imploser".
Avec des racines de plus en plus massives, le cours du bitcoin s'envole (au-dessus de 15 000 dollars ce jeudi) décuplant l'appétit des investisseurs. Mais le risque de bulle aussi va croissant.
... A peine le temps de finir sa phrase, que le cours du bitcoin poursuivait son envolée au point de dépasser pour la première fois de son histoire le seuil des 15 000 dollars, à la faveur d'un bond de plus de 50% en une semaine. Une respiration plus tard, l'analyste poursuit: "Cet après-midi, on peut être à 16 000 ou 17 000 dollars, il n'y a pas de frontières. Tout à l'heure ça a pris 1000 dollars en 5 ou 6 heures!" Alors le bitcoin, bulle sur le point d'éclater ou bulbe déjà enraciné?
La métaphore horticole n'est pas innocente car comme l'a si bien raconté cette semaine le chroniqueur du Monde Stéphane Lauer, "la monnaie électronique devient un actif financier soumis aux vents d'une spéculation qui n'est pas sans rappeler celle qui précéda la crise de la tulipe en Hollande au XVIIe siècle (...) En février 1637, le bulbe de Semper Augustus atteignait le prix stratosphérique de 10 000 florins, l'équivalent de 5 hectares de terres ou d'une belle demeure sur le bord d'un canal prisé d'Amsterdam. Ce fut le point culminant de la tulipomanie, avant qu'elle ne soit prise pour ce qu'elle était: un engouement aussi brutal qu'irrationnel, qui conduisit à la ruine les spéculateurs, qui se rêvaient investisseurs avertis."
- Seulement, si l'éditorialiste dresse un tableau peu flatteur pour l'avenir de la cryptomonnaie, les racines du bitcoin semblent plus solides qu'il y parait. Aux Pays-Bas justement, un salarié d'une petite société spécialisée dans l'installation de distributeur automatique de bitcoin raportait dernièrement à L'Express que le nombre de transactions quotidiennes est en hausse.
"C'est très facile à utiliser. Vous allez à la machine et vous retirez ou déposez votre cash. La plupart du temps, les gens retirent une centaine d'euros, mais ça peut être 500 ou 1000, il n'y a pas de règle. C'est vrai que l'activité marche bien, nous avons une quinzaine, voire une vingtaine d'opérations par jour", précisait l'employé de Bitcoins4me, entreprise installée à Brunssum, petite ville de 30 000 habitants, située au nord-est de Maastricht, à la frontière allemande. Un site Internet, CoinATMradar, référence même le nombre de distributeurs (ATM en anglais) à travers la planète. En à peine un mois, 2 nouveaux pays ont ouvert le service et le nombre de machines est passé de 1778 à 1904 selon les observations de L'Express.
"Pour l'instant, la raison du succès, c'est la rigidité de l'offre, remarque Nathalie Janson. Plus la demande augmente, plus son prix augmente. Et là-dessus, des spécialistes du marché spéculatif comme les hedge funds, sont venus se greffer ce qui alimente la machine". Pire, sans existence physique, le bitcoin va faire son entrée dans la grande famille des produits dérivés.
Fin octobre, le Chicago Mercantile Exchange group, un des plus importants opérateurs boursier mondial, annonçait le lancement de contrats à terme en bitcoins. La date a été fixée au 18 décembre prochain, ce qui explique peut-être l'accélération du cours actuellement. "Il est entré dans des institutions où il n'était pas présent. Et comme tout le monde a compris que la remontée des taux d'intérêt sera lente, la demande s'accentue", ajoute Nathalie Janson. Autrement dit, l'argent, déjà abondant sur les marchés, va là où il fructifie le plus.
Et notamment sur les marchés asiatiques où le bitcoin profite d'un autre effet de bord de l'économie mondial: le contrôle des capitaux. Sur des places très contrôlées par les pouvoirs publics, les investisseurs tentent de s'affranchir de la chape de plomb qui pèse sur leurs économies et se tournent de plus en plus vers les cryptomonnaies. Ainsi, plus près de chez nous, en Europe, au moment de la crise grecque, il y a eu beaucoup de mouvements autour du bitcoin.
Pour toutes ces raisons, la capitalisation du bitcoin vient de dépasser les 260 milliards de dollars, soit peu ou prou la valeur en Bourse d'un grand groupe comme Walmart, le numéro un mondial de la distribution. Et dire qu'en juin, il ne pesait que 41 milliards... Tant qu'il poussait en sous-terrain, le bulbe bitcoin était à l'abri. Maintenant qu'il prend la lumière, tout le monde se demande s'il ne lui manque pas un tuteur. Car comme le faisait à juste titre remarquer l'analyste Alexandre Baradez ce jeudi au moment de conclure sa démonstration, "il y a un moment où le marché va consolider et corriger. Rien ne dure éternellement".