Le problème c'est qu'Ethereum a aussi rapidement montré ses limites en devenant inutilisable lors de la mode des cryptokitties. Et à cause de ça c'est lui-même qui a montré que les cryptos n'étaient pas encore au point pour une utilisation à grande échelle.
Autre point noir: solidity, son langage pour les smart contracts est beaucoup trop complexe pour être utilisé par la masse.
Pour les smart contracts il faut un langage le plus simple possible, compréhensible par un notaire de province en gros, et qui évite le plus possible la création de bugs potentiels et de failles de sécurité. Le fait qu'en 2019 même sur des forums cryptos, personne n'utilise de smart contracts est un gros échec d'Ether je trouve. On nous racontait que les contrats intelligents allaient remplacer les notaires, les juges, les huissiers et les escrows, pour l'instant on en est à des années-lumières, ce n'est que du vent malheureusement.
Pas sûr qu'il faille maîtriser le code (solidity) des smart-contracts pour bénéficier de l'intérêt d'Ethereum. Personnellement, le gros intérêt que je vois à cette techno est que dès qu'il s'agit de levée de fonds par ICO-STO pour financer le démarrage d'une activité on ne parle que d'Ethereum. Les autres technos sont pour ainsi dire inexistantes. La majorités des appli concrètes utilisent Ethereum, à l'instar du consortium AURA créé entre autres par LVMH pour la traçabilité de leurs produits.
Je pense que les possibilité d'Ethereum sont immenses. La valeur de l'ETH n'a pas bcp d'intérêt en tant que telle.
Ca c'était il y a 2ans, maintenant la mode des ICOs est finie, il y a eu beaucoup trop d'abus et de scams, bitcointalk et coinmarketcap ont été indirectement les complices de ça et donc indirectement responsables de l'éclatement de la bulle également. Ethereum a d'ailleurs pris une grosse charge avec la fin des ICOs et a même fini par tomber en dessous des 100$.
Une utilisation "prometteuse" (gros guillemets) d'ETH reste quand même l'adoption des Non Fungible Tokens.
La mode des ICO étaient du côté des spéculateurs pas du côté des entrepreneurs.
Les ICO existent, continuent d'être utilisées et le cadre législatif français, comptable et fiscal, s'adapte. On en est aujourd'hui à définir le traitement des Equity Tokens utilisés pour les STO, ce qui représenterait une très nette avancée pour les entrepreneurs en phase de seed funds raising qui n'en sont pas encore à émettre des Utility Tokens.
Maintenant il est clair qu'il y a eu des abus et une viralité trop fortes sur les ICO en 2017. L'éclatement de la bulle a assainie la situation, les investisseurs sont devenus plus prudents et exigeants en terme de régulation. Tant mieux