le but d'un impôt n'est pas d'augmenter ou de réduire les inégalités. le but d'un impôt est de faire fonctionner une administration.
après, il est vrai que plusieurs questions doivent venir se greffer là dessus :
- parmi tous les impôts imaginables, en existe t-il des qui soient moins nocifs que d'autres pour l'activité économique ? si oui, autant choisir ceux là.
- parmi toutes ces administrations financées par les impôts, en existe t-il des qui soient moins utiles que d'autres ? en existe t-il dont le but pourrait être rempli plus efficacement par le secteur privé ? si oui, autant supprimer celles ci en priorité.
j'avais bien précisé que ton argument pouvait être attaqué par plusieurs points de vue contradictoires entre eux, ce qui ne veut pas dire que je fasse mien tous ces points de vue.
https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20141209trib956df4955/les-inegalites-reduisent-la-croissance-affirme-l-ocde.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/15/les-inegalites-de-revenus-nuisent-a-la-croissance_4654546_3234.html
je ne suis pas un économiste aussi affuté que toi visiblement. mais que des journaux subventionnés par l'état reprennent en coeur ce que disent des organisations elles mêmes financées par les états n'est guère surprenant. la presse servile, soumise et subventionnée, c'est avant tout la voix de son maître qu'elle diffuse.
oui, c'est une toute petite partie de son capital, mais justement, c'est son capital, il en fait ce qu'il veut. le but d'un riche n'est pas de créer des emplois, son but est d'utiliser les services dont il a besoin, ni plus ni moins.
il a des besoins, pour satisfaire ses besoins, il achète ou loue les services que d'autres lui fournissent. mais je ne comprends pas en quoi le fait qu'un riche puisse investir 50 % ou 80 % de ses revenus te gêne sur le seul motif que la moyenne des gens n'épargnent que 15 % de leurs revenus ou que les pauvres n'épargnent que 2 ou 3 %...
la tva a pour avantage que c'est un impôt proportionnel, facile à calculer et à collecter, avec lequel chacun contribue proportionnellement à ses moyens.