Nous sommes tous "actionnaires" de la planète, non ? Toutes les entreprises lui appartiennent.
Aïe. Je sens que ce débat va mal tourner. Pour répondre le plus poliment possible: non.
L'entreprise appartient à ses actionnaires, par définition. Si tu n'as pas d'actions de cette entreprise, elle ne t'appartient pas, même pas en une infime partie.
Etre actionnaire d'une entreprise n'est pas donné à tout le monde: il faut être en capacité d'investir.
Être actionnaire d'une entreprise est bel et bien donné à tout le monde, à mesure de ses capacités. Si t'as déjà eu cent euros en poche dont tu n'avais pas un besoin vital, tu aurais pu acheter une action. Le seul facteur limitant que je vois c'est la paperasse nécessaire pour ouvrir un compte titre. Il faut par exemple prouver son identité, son adresse et sa nationalité. Mais ce n'est pas ce que tu reproches au système, et de toute façon ça pourrait très bien changer.
Si ton travail te laisse juste un revenu de subsistance, ça va pas être possible.
Et y'a rien d'anormal à ça.
Il faut avoir accumulé de la richesse en profitant du travail ou de la consommation des autres.
Aïe. Mes craintes sur l'arrière fond Marxiste des défenseurs du dividende universelle se confirment cruellement, là.
Penses-tu vraiment que toute personne riche est quelqu'un qui a profité du travail des autres ? Qu'entends tu exactement par "profiter" ? Penses-tu que toute richesse est acquise de façon injuste ?
Ou bien il faut emprunter pour investir: mais "tout nouvel argent doit sortir de la banque sous forme de dette" dans la logique actuelle.
C'est donc la banque qui investit en réalité.
C'est pour sortir de cette logique infernale que le DU s'impose.
Pas forcément faire table rase de l'argent-dette mais commencer à trouver un nouvel équilibre avec un autre système.
Oui, le dividende universel, à tout prendre, me parait préférable au système actuel. Je suis juste persuadé que la valeur de la monnaie sous-jacente baissera rapidement. Et donc ce serait formidable, car si les gouvernements suivaient vos préceptes, au final on aboutirait à l'échec de la monnaie nationale, et donc vers la victoire des monnaies privées libres, imposées par le marché et non par les technocrates.