+1000 David Latapie ! Je pète les plombs à force de bosser avec des Informaticiens Indiens !!
Ils disent TOUJOURS oui même quand ils n'ont pas du tout compris. C'est quasiment impossible de bosser avec eux sur un projet complexe. Les Anglo-saxons ont prit cette habitude d'embaucher des Indiens payés au lance pierre car culturellement c'est une ancienne colonie, ça marche bien pour les taches ultra-simple comme le travail à la chaine mais c'est de la folie d'y délocaliser son département informatique.
Je te mets en contact avec un collègue qui a géré le management interculturel FR-Inde à la DSI de Renault, si ça t'intéresse
J'ai un meilleur exemple plus proche : mon patron vient de délocaliser des emplois en Espagne et ben ça ne se passe pas du tout comme prévu. Ce n'est pas qu'ils bossent mal mais la langue est une vrai barrière.
:-) Notons d'ailleurs que Pranav dit ne pas s'être inspiré de la science-fiction comme beaucoup de visionnaires mais de... la culture indienne !
Je n'ajouterais qu'une chose : je suis très déçu que son invention e rencontre pas davantage d'écho parmi les innovateurs (Peut-être que des Google Glass avec un picoprojecteur pourraient faire l'affaire, mais pas sûr).
Ah oui, le concept de Jugaad (encore un coup des Indiens) est très intéressant aussi, surtout dans un contexte de démocratisation de l'innovation.
En revanche, pour faire plier un chinois, y a rien de mieux de lui dire qu'un autre chinois est moins cher que lui.
Je note
La délocalisation en tant que production de qualité, durable et rentable est proche du mythe, on a tendance a oublier l'humain ! De même que les robots posent aussi des gros problème. Je me souviens d'un exemple que j'avais lu dans un bouquin de philo de Castoriadis ou Wittgenstein, désolé je me souviens plus précisément de la référence, mais on a fait le test dans une usine de dire aux hommes qui travaillaient de se comporter comme des robots et de faire uniquement la tâche qui leur était attribuée, et bien figurez vous que l'usine ne pouvait pas tourner comme ça, car il manquait tout les petits geste d’ajustement de l'humain, qu'il travaille bien ou pas ! C'est assez fou.
Je serais un peu plus nuancé. C'est plus une question de
choisi et subi.
L'organisation scientifique du travail, avec des gestes étudiées dans une optique d'optimisation du rendement, ça marche très bien à condition d'avoir
l'adhésion des participants (OST choisie). Sinon, effectivement, ça marche mal (un peu comme décider de marcher et s'obliger à décomposer chaque mouvement de la marche). Je parle d'expérience.
Rationalisation et engouement, oui. Rationalisation sans engouement, contre-productif. Et le rapport au robot est du même ordre : le Segway est constamment en train d'ajuster (gyroscopes) de même qu'une Google Car. Simplement, comme ça se fait à une échelle de temps, voire d'espace, inférieure à notre perception, nous avons l'impression que c'est statique, calme et tranquille. Et c'est cette "fausse tranquillité" qu'on appelle "agir comme un robot, alors qu'un robot est en fait très réactif - c'est juste qu'on ne le voit pas.
On en revient toujours à la même chose : l'appropriation (ou "engagement", "adhésion"...). Qui elle-même repose sur l'éducation, ce qui ouvrirai un large débat qui n'a décidément plus grand-chose à voir avec le cours du Bitcoin (quoique, en cherchant bien, on doit pouvoir trouver).