Quand j'y pense: être dans la crypto monnaie et tous les trucs anti Juifs c'est vraiment le pompon.
Aucun sens...enfin si dès qu'il y a de l'argent à gagner peu importe
Certains se diront des trucs du genre: ouf je suis chez binance, coinbase, bitstamp ou autre. je fais que lire CD,
Ce qui rend encore plus drole
sinon, à part ca, de la pub sur le bord de la route
https://www.youtube.com/watch?v=ckVYO9oI8vc
אם יהוה לא יבנה בית
שוא עמלו בוניו בו
אם יהוה לא ישמר עיר
שוא שקד שומר
historiques de la judéophobie musulmane en Algérie
- Pendant la période ottomane, les Juifs d’Algérie sont comme auparavant soumis au statut de « dhimmi ». Certains Juifs condamnés sont brûlés vifs à la porte de Bab El-Oued.
- Les Juifs vivent en permanence sous la menace d'oppressions diverses, comme le massacre de 1805, dont témoigne le consul de France Dubois-Thainville. Celui-ci sauve alors la vie de 200 Juifs en les abritant dans son consulat. En 1805, le chef de la Nation juive d'Alger, Nephtalie Busnach, est tué alors que des émeutes ravagent les quartiers Juifs.
- En 1815, c'est le grand-rabbin d'Alger, Isaac Aboulker, qui est décapité lors d'une émeute.
- Un négociant juif, David Bacri nommé par Napoléon consul général à Alger est décapité en 1811 par ordre du dey d’Alger. Indirectement, ce sont les conséquences de ces mauvaises relations avec le dey d'Alger qui seront à l'origine de la colonisation en Algérie.
- La dhimma n'a été abolie que grâce à la colonisation française de 1830, qui a émancipé les juifs d'Algérie, les Juifs devenant égaux aux musulmans devant la loi française. Puis les juifs d'Algérie devinrent citoyens français à la suite du décret Crémieux de 1870.
- Le pogrom du 5 et 6 août 1934 à Constantine : 25 personnes assassinées, égorgées, voire découpées. 500 blessés. Le quartier juif dévasté. 325 magasins pillés, plus de 30 appartements saccagés et 4 immeubles incendiés. Des foules musulmanes déchaînées, stimulées par les youyous frénétiques des femmes.
- 1954. 1er novembre, premier jour « de la guerre de libération ». La première victime du FLN est un Juif : Georges-Samuel Azoulay, chauffeur de taxi de 28 ans à Oran, assassiné par ses « clients », à la fin de sa course de nuit, à 0 h 20.
- 1955. Juillet, le rabbin de Batna est agressé ; 20 août entre midi et 16 h, dans le Nord-Constantinois, Philippeville étant l’épicentre, on massacre aux cris de « Djihad fi Sabil Illah » et l’on appelle à tuer les « Infidèles », Chrétiens et Juifs, indistinctement : « Nkatlou Nsara, Nkatlou Yahoud ». De retour de la plage, à midi, sur la route de Philippeville vers Saint Charles (17 km), la voiture des Benchetrit est arrêtée, ses cinq occupants égorgés et achevés à coups de hache en quelques minutes : la mère, Marcelle, née Mezguich, 35 ans, le garçon de 11 ans, et les deux fillettes, 3 ans et 5 ans. Le père, Émile Haïm, huissier de justice à El Arrouch, est émasculé, puis étouffé avec sa propre chair. Les frères Bittoun de Constantine, Gilbert 31 ans et Élie 32 ans, disparaissent à Saint Charles où ils exerçaient ce jour-là comme fripiers : leurs corps n’ont jamais été retrouvés. À Constantine, de nombreux Juifs sont visés notamment dans le quartier juif. Blessés, la plupart en réchappent : le rabbin Ruben Doukhan, Adèle Halimi, Pierre Halimi, Meyer Guedj, André Kabbouche, Hania El Haniel, Fortunée et Lucien Samak. Mais succombent Mardochée Adda, 47 ans, boucher et Maurice Zilberstein, 51 ans, chirurgien-dentiste.
- 1956. À Alger, Émile Atlan, est assassiné devant son magasin de la rue Bab Azoun. Il était l’un des principaux initiateurs de l’Opération Torch à Alger, ce mouvement de résistants, composé en grande partie de jeunes Juifs d’Algérie, qui permit aux Américains, le 8 novembre 1942, de débarquer dans la région d’Alger. À Constantine, grenades contre des cafés juifs, notamment rue des Cigognes, le 19 mai 1956. Idem à Tlemcen : Jacob Choukroun, doyen de la communauté, est tué au Café Chinois, près de la Mairie. Par contre, Charbit le patron juif d’un magasin parvient à rejeter la grenade. Orléansville, 2 juin, la synagogue prend feu suite au jet d’une grenade. Nédroma, novembre, une bombe explose au domicile du rabbin Isaac Aziza : tué avec trois autres personnes de sa famille.
- 1957. Nédroma, attentats en janvier, sept morts dont trois enfants ; Médéa, mars, le grand rabbin Jacob Chékroun est tué près de la synagogue ; Constantine, mai, grenades jetées dans le quartier juif, notamment le 2 mai au marché Négrier ; Alger, août, la station d’essence Lévy explose ; dans la basse Casbah, David Chiche arrosé d’essence dans la rue, est immolé ; Oran, le Dr Cohen, notre médecin de famille est tué ; très populaire dans le quartier arabe de la ville nouvelle, le FLN dira que c’était une erreur… Le fameux musicien Lucky Starway dont le nom civil était Lucien Séror, explosé avec tout son orchestre et des jeunes danseurs (9 morts, 85 blessés), le 9 juin 1957 dans le dancing de la Corniche à Alger fréquenté surtout par la jeunesse juive de Bab El Oued.
- 1958 et 1959, grenades dans les synagogues, dans les villes du Sud, à Boghari, lors de l’office de la fête de Soukkot, faisant un mort et onze blessés, et à Bou Saada, la veille de Kippour : la petite fille du rabbin est tuée.
-1960, décembre, manifestations dirigées par le FLN dans plusieurs villes d’Algérie. La grande synagogue de la Casbah d’Alger prise d’assaut est saccagée aux cris de Mort aux Juifs, des croix gammées sont dessinées sur les murs, les Rouleaux de la Loi profanés, et le drapeau indépendantiste vert-blanc-rouge substitué en leur lieu et place.
- 1961, Constantine, 22 juin, le grand musicien Raymond Leyris est assassiné en plein jour, au marché Souk El Asser de la place Négrier ; Oran, le cimetière juif est profané le jour de la nouvelle année juive ; Henri Choukroun, coiffeur ambulant, est tué d’un coup de poignard dans le dos, le 11 septembre, jour de Rosh Hachana, alors qu’il se rend à la synagogue avec ses enfants.
- 1962, Janvier, attentats dans les quartiers juifs d’Oran et de Mostaganem ; le 26 janvier à Constantine est assassiné Edmond Baruch Sirat, le frère du futur grand rabbin de France, René Samuel Sirat ; février, un lycéen de 13 ans et un enseignant sont tués à Mostaganem ; Constantine, le Consistoire est attaqué en février ; mars, Alger, après la signature des Accords d’Évian et du cessez le feu des 18 et 19 Mars, les enfants Amram âgés de 2 et 6 ans, sont égorgés par la femme de ménage musulmane qui les gardait ; mai, Constantine, grenade au marché du quartier juif, place Négrier.
- Lors de l'indépendance en 1962, la quasi-totalité des juifs d'Algérie part en exil mettant fin à plus de 2 000 ans de présence des juifs indigènes en terre algérienne. Quelques dizaines de Juifs très discrets resteront vivre encore en Algérie indépendante.
- Lors du massacre d'Oran, le 5 juillet 1962, parmi les 353 disparus, essentiellement européens, dont de nombreux membres de la communauté juive. Ce massacre peut être considéré comme un message à ceux qui n’étaient pas encore partis. C’était à Oran que vivait le plus grand nombre de Juifs et leurs quartiers furent particulièrement ciblés. Plus d’une centaine de Yahoud périrent ce jour-là. Viviane Ezagouri qui avec son fiancé, échappa miraculeusement au lynchage de la foule, est depuis longtemps une militante active pour que cesse l’occultation de ce qui fut la journée la plus meurtrière de toute la guerre d’Algérie. Elle est aussi toujours en quête de son père, Joseph Pinto, disparu ce jour-là.
- En 1975, la grande synagogue d'Oran devient la mosquée Abdellah Ben Salem, du nom d'un riche Juif médinois converti à l'Islam, effaçant la présence juive à Oran depuis des millénaires.