https://www.rtbf.be/info/dossier/faky-fact-checking/detail_non-les-vaccins-contre-le-covid-19-ne-creent-pas-des-variants-comme-l-affirme-un-ancien-prix-nobel?id=10764833La vaccination ne crée pas les variants, mais elle ne permet pas pour autant d’empêcher leur apparition. Les vaccins ont un effet à double sens : ils limitent la transmission et donc l’apparition de mutations, mais en même temps, ils exercent une pression de sélection sur le virus, laissant la place à l’apparition et la reproduction des variants les plus aptes à se perpétuer. Ces deux forces contraires (limitation de la transmission et pressions sur la sélection) doivent être prises en considération.
Variants contre vaccins : qui va l’emporter ?
Pour Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral (Belgique) à la lutte contre le Covid-19, "la dynamique est telle que le développement sauvage du virus sans contrainte vaccinale ou autre, comme il l’est dans certaines parties du monde, permet au virus de muter de façon erratique. Il se répand, et si le virus mute en présentant un avantage, d’autres mutations vont continuer à se produire, de plus en plus de mutants potentiels".
La solution pour prévenir l’apparition de variants est donc d’en limiter la propagation, notamment via les vaccins : "On va restreindre très fortement cela par la vaccination en empêchant ces mutations erratiques. Mais on va arriver un moment à une situation où le 'petit génie', le dernier à tout d’un coup faire sa mutation, peut faire naître des 'super Rambos' qui échappent à l’immunité et risquent de relancer la machine. C’est peu de chose cependant par rapport à l’immense poids qu’est l’impact de la vaccination".
Dans cette bataille "au finish", qui va donc l’emporter ? Sophie Lucas, immunologiste et présidente de l’Institut de Duve à l’UCLouvain, estime qu’on pourrait voir émerger des variants qui résistent à l’immunité préalable, que cette immunité ait été construite sur base d’une infection naturelle par des virus préalables ou sur base de la vaccination. "Dans l’avenir, on ne sait pas si on ne va pas voir apparaître des variants qui résisteront à l’immunité induite par la vaccination ou l’infection naturelle, mais c’est précisément pour cela qu’il faut éviter de laisser ce virus se multiplier et se transmettre sans contrôle", recommande-t-elle.
Donc au final le sars cov 1 a disparu sans vaccin, il est très proche du 2 pourtant la politique d'éradication est très différente. les scientifiques eux-mêmes ne sont pas vraiment sûrs de ce qui va se passer.
Donc j'en reviens à ma question : pourquoi vacciner des enfants/ados qui ont de bonnes défenses immunitaires ?
Faut-il vacciner les femmes enceintes ?
https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-can-take-the-pfizer-biontech-covid-19--vaccineLa grossesse expose les femmes à un risque plus élevé de forme grave de la COVID-19, mais on dispose de très peu de données pour évaluer la sécurité du vaccin pendant la grossesse.
Qu'en est-il sur les personnes immunodéprimées ?
Ce que je regrette c'est que tout le monde soit vacciné sans tenir compte de ses spécificités et également que l'on nage dans les infos contradictoires.