ce n'est pas une question de chance au sens de hasard, au sens de nous n'y pouvons rien, contentons nous d'en profiter.
cette prospérité (relative) actuelle est due aux décisions et au travail des générations précédentes. il suffit que l'on perde de vue d'où vient notre bien être, que l'on s'assoit sur des cailloux, et que l'on dise "ça y est, on y est arrivé, comment maintenant répartir plus équitablement ce gros gâteau, faisons un vote démocratique pour faire payer les riches qui ont plus que moi" pour que tout s'arrêter et que tout s'effondre.
Nous avons quand même eu la chance d'être nés et avoir grandi dans un pays développé, en paix et (relativement) démocratique.
Je te rejoins sur le fait que tout ça ne s'est pas fait tout seul.
Loin de moi l'idée de prêcher l'immobilisme, la paresse ou pire un système à la Mélenchon/Chavez, on a vu ce que ça a donné en Union Soviétique !
D'accord avec toi qu'il faut continuer à développer notre jardin, mais comment ?
Nous vivons dans des sociétés optimisées (d'un point de vue thermodynamique).
Théoriquement, une société parfaitement optimisée est ce qu'il y a de mieux pour la collectivité, mais qui a l'inconvénient de laisser à chaque individu sa dose d'insatisfaction/frustration d'autant plus grande qu'il s'écarte de la "norme".
Ca m'amène a me poser quelque questions de philo-politico-sociologie de comptoir:
- Notre société actuelle est-elle correctement optimisée ?
- Si on améliore cette optimisation, cela suffirait-il ?
- Ou bien doit-on changer de modèle et en payer le prix ?
darian