Or changer la Nature de l'Homme c'est impossible (ou alors avec un lavage de cerveau, faire de l'Homme un légume). On ne peut que soumettre les individus par la force, pas changer leur nature.
Nature et Homme dans la même phrase, tu ne crois pas qu'il y a un problème ? Il n'y a pas de "Nature de l'Homme".
La nature de l'Homme c'est ce qui défini l'Homme. Nous ne sommes pas des chimpanzés ni des chèvres.
Heureusement qu'il a existé et qu'il existe encore des communautés d'Hommes où il n'y a pas de notion de propriété tel qu'on l'entend en Occident.
D'ailleurs puisque vous les citez, Karl Marx et Friedrich Engels ont parlé de ces sociétés sous le nom de "communisme primitif".
jtz, tu es où quand on en a besoin ?
Entre l’Afrique et l’Europe, la forme de la propriété diffère. Le type européen fait porter la propriété sur le fonds de terre, indépendamment de celui qui l’a mise en valeur ou de qui la travaille actuellement, et même de savoir si elle a jamais été travaillée. Quant au type africain, que l’on rencontre également en Océanie et dans la plus grande part de l’Amérique, elle est fondée sur l’usage effectif de la terre, sur le fait qu’on la travaille.
Enfin, aucune de ces formes de propriété n’existent chez les Trobriandais, les Indiens de Californie et certains autres.
Je n'ai pas dit que la propriété faisait partie de la nature de l'Homme. La propriété est un outil permettant de gérer au mieux la rareté. Pas besoin de propriété dans un pays de cocagne.
La propriété privée c'est aussi ce qui défini la liberté. Sans propriété privée, pas de liberté. Songe à la fameuse maxime: "la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres".
Tout le monde est intuitivement d'accord avec cette maxime mais peu se pose la question de la frontière: elle commence où la liberté des autres?
La limite est donc définie par la propriété. La propriété de soi, de son corps pour commencer.
Mais si une autorité quelconque définit la frontière, alors nous ne sommes plus libres.
Exemple: je possède un yaourt. Je suis libre de le donner, de le manger, de le détruire, de le vendre, etc. Personne ne peut décider à ma place du sort de ce yaourt.
Si quelqu'un le fait, il doit l'imposer par la force. Exit la liberté.
Quant aux communautés où il n'y a pas de notion de propriété, c'est un mythe, celui du "bon sauvage" de Rousseau. Du pipo. De telles communautés n'existent que parce quelles parviennent à rester très petite et dans le cadre d'une abondance de ressources. Sinon, elles se font la guerre.