Bon sinon dans l'absolu, j'ai du mal à comprendre en quoi le crédit est si néfaste, tant qu'il est utilisé raisonnablement.
Après c'est vrai qu'actuellement (justement à cause de la politique inflationniste globale) on ne peut pas vraiment dire qu'il soit utilisé raisonnablement. Mais s'il l'était, quelqu'un peut-il m'expliquer où est le problème ?
L'excès de crédit peut être défini de plusieurs manières mais ce n'est pas le sujet : retenons que le crédit sain est le crédit qui prête une valeur existante, à opposer à une valeur que l'on fabrique exprès pour cela, sans contrepartie de richesse (planche à billets) ou une même valeur que l'on prête plusieurs fois (les différents ratios de crédit des banques), ce qui revient au cas précedent, prêter une valeur que l'on ne possède plus puisque on l'a déjà prêté à quelqu'un.
Pour ce qui est du problème avec un crédit excessif, on peut estimer que c'est à peu près tout ce que tu vois de notre monde moderne :
- consommation donc production excessive,
- pillage de notre planète, changements climatiques,
- non remboursement des dettes, donc endettement sans contreparties,
- argent facile, perte de la volonté d'évoluer, de progresser (impossibilité de réformer la France, qui comporte pourtant 2X plus d'agents publics que les pays comparables... pour un service souvent lamentable),
- individualisme (mal être, divorces, fin de vie pitoyable...),
- corruption (avec l'argent des autres, plus exactement l'endettement des autres)
- ...
Comme tu l'as écrit, les FIAT poussent à ne pas rembourser le crédit (le plus tard possible, voire le rembourser en prenant un autre crédit... comme le fait la France), Bitcoin pousse lui à rembourser le crédit le plus tôt possible : un crédit doit coûter de l'argent et n'être nécessaire que parce qu'il se fait en contrepartie d'une vraie création de richesse.
Encore une autre façon d'expliquer le vice de la création monétaire par le crédit : le capital est créé ex-nihilo, mais les intérêts du crédit ne sont jamais crées, pourtant ils sont dépensés. Rien que ce constat rends la crise inévitable et en ce moment on s'en approche à hauteur de 41,8 milliards d'euros par an rien que pour la France.