Cette opposition démocratie liberté n'a pas le moindre sens. Parce que la fameuse "la liberté de chacun de faire ce qu'il veut tant que ça ne nuit pas à autrui" est ridicule et infondée quand elle est prise au sens littéral. Bordel on contraint tous quelqu'un et on est TOUS contraints par quelqu'un. Sans aucune exception.
Manifestement tu n'as pas compris la définition.
Des hommes libres ne se contraignent pas, par définition. Par contre, nous sommes contraints par une borne. Les libéraux appellent cette borne "l'axiome de non agression" ce qui signifie:
"aucun individu ni groupe d’individus n’a le droit d’agresser quelqu’un en portant atteinte à sa personne ou à sa propriété."
Donc oui, nous sommes contraints par les limites de la propriété d'autrui, à commencer par la "propriété de soi". C'est comme cela que l'on entend la fameuse maxime: "La liberté des uns s'arrête ou commence celle des autres".
Pour prendre un exemple simple: tu possèdes un yaourt. Tu es libre de faire ce que tu veux de ce yaourt; tu peux le donner, le manger, le vendre, le détruire, etc. Si quelqu'un t'oblige à le donner, le jeter, le mettre sur ta tête, l'écraser, à ne pas y toucher ou quoi que ce soit d'autre, alors tu es contraint par quelqu'un, tu n'es pas libre.
Il n'y a RIEN qui n'influence pas le monde extérieur. Une société humaine est un regroupement d'individus et d'individualités qui se recoupent TOUTES à un certain point. Donne moi un seul exemple d'une action qu'un individu devrait être libre d'effectuer parce que ça n'a aucune influence sur la société? C'est comme le hasard, ça n'existe pas.
Je viens de t'en donner une. Plus généralement, tu es libre de faire ce que tu veux avec ce qui t'appartient (j'inclus ton corps) à condition de ne pas empiéter sur la propriété d'autrui.
Mais bien évidemment, il y a des interactions entres individus puisque nous vivons en société. Quand nous échangeons par exemple. En pratique, tu passes un contrat avec la ou les personnes avec qui tu inter-agis. Quand tu achètes du pain, le boulanger te donne volontairement du pain et toi tu lui donne volontairement l'argent qu'il te réclame. La plupart des contrats sont implicites, évidemment.
Pour résumer, pour vivre en société, nous avons des règles. Celles-ci sont issues du fameux axiome de non agression que j'ai évoqué plus haut. Puis quand cela ne suffit pas, nous contractualisons.
Mais quand une tierce partie (L'Etat, la religion, la mafia, etc.) s'immisce dans la relation librement consentie, alors la liberté disparait.
Mais c'est un contrat social, rien de plus. Une borne arbitraire que l'ensemble des membres d'une société doivent accepter ou subir. Parce qu'il faut bien poser une limite quelque part.
Justement, la borne, comme je viens de le démontrer, n'a rien d'arbitraire. La fameuse limite, ce n'est pas ce qu'à décidé le tyran ou la majorité tyrannique. La limite, c'est la propriété.
Quant au fameux "contrat social", il n'a rien d'un contrat puisque personne ne l'a signé. On ne l'accepte pas, on le subit, comme des esclaves.