Donc une règle est acceptable quand elle permet une meilleure vie en société?
On est d'accord que ça c'est EXTRÊMEMENT subjectif et que du coup ça dépend complètement de ce qu'un individu possède comme références et valeurs morales...
Cela n'a rien de subjectif. La vie en société nécessite des règles.
Après tu as deux types de société, les ruches, les termitières et autre fourmilières où l'individu n'existe pas. C'est le socialisme.
La seconde est une société ou l'individu possède son libre arbitre.
Mais en voici quelques unes si tu y tiens:
-Interdiction du travail des enfants
-Les règles concernant le droit d'auteur et la propriétés intellectuelles (après la nature de ces règles peut être débatue, mais pas leur necessité)
-Les règles sanitaires, que ça soit l'interdiction d'utiliser de l'uranium dans tes biscuits ou l'obligation pour un restaurant de respecter la chaîne du froid
-L'interdiction de conduire avec 3g dans le sang
-L'obligation de la scholarité (pareil, ici l'âge et la nature de l'éducation peuvent être débatues mais pas la nécessité d'une éducation de base)
-Les règles concernant la sécurité au travail
-Le code du travail (large donc débatable dans ses détails, comme les autres)
Voilà. Que des règles arbitraires destinées à façonner, contrôler les individus. Ces règles n'ont aucune utilité et sont, pour la plupart nuisibles.
Il faut savoir ouvrir son esprit et s'affranchir du lavage de cerveau que nous subissons depuis l'enfance.
Concernant le travail des enfants, par exemple, la législation est intervenue quand le travail des enfants diminuait fortement -de lui même- grâce à l'élévation du niveau de vie (la croissance induite par la productivité).
Quand la loi fut votée, elle jeta de nombreuses famille dans la misère absolue, la famine, la mort ainsi qu'un immense exode rural.
En Afrique, l'application de telles lois est dramatique.
- Le droit d'auteur tel que nous le connaissons est un abus de droit.
- Les règles sanitaires sont absurdes et inutiles car elles ignorées par les commerçants malhonnêtes et forcément adoptées par la majorité car aucun commerçant n'a pour but d'empoisonner ses clients. Cela dit, quand on vend une marchandise, tromper son client, c'est le voler. Or le vol est une agression (il s'attaque à la propriété privée individuelle donc à la liberté d'autrui).
- L'interdiction de conduire avec 3g est légitime. Sinon la circulation est impossible.
- L'obligation de scolarité n'existe pas, soit dit en passant. C'est l'obligation d'instruction qui est dans la loi. Cela dit, c'est une loi illégitime.
Cela ne veut pas dire que l'instruction est mauvaise, bien au contraire. Je soutiens la liberté, même celle de faire de mauvais choix.
- Les règles de sécurité au travail sont également illégitimes. C'est aux salariés et aux employeurs de faire des choix et certainement pas à un tiers, qui plus est ne connait généralement rien à l'activité, de décider.
- Le code du travail n'est qu'une farce grotesque et nuisible. En Suisse il fait 10 pages... Il est inutile car un échange nécessite un contrat dans lequel les droits et obligations des deux parties sont déjà formalisées. Il est nuisible car il impose un cadre arbitraire à toutes les activités professionnelles qui sont, par nature, fort différentes les unes des autres.
Définition extrêment binaire et restrictive, pour quelqu'un qui m'accuse d'être manichéen c'est un comble ^^
La liberté de la communauté existe, c'est la définition du contrat social. Le principe c'est que toute personne acceptant de vivre dans une communauté accepte également de restreindre sa liberté en la transmettant à la communauté, ainsi il accepte le contrat social qui définit comment sa liberté sera modifiée par la communauté.
La nature des décisions et la façon dont elles sont prises, c'est ça la liberté de la communauté. Ca peut -être démocratique, monarchique, oligarchique...
Comme tu le soulignes, un contrat -social ou non- doit être accepté par les deux parties. Que se passe-t-il si je ne l'accepte pas? Que ce passe t'il si je ne l'accepte plus? Un contrat doit pouvoir être rompu. En l'occurrence, le "contrat social" est unilatéral et ne peut être rompu. Cela ressemble étrangement à du servage pour ne pas dire de l'esclavage. Je n'accepte pas la disparition de ma liberté, je la subis, comme tout le monde.
Oui. La non agression est un principe fondamental de la liberté. La liberté est profondément morale.
Ok ça tu le sors de nul part, tu dis ça parce que pour TOI la liberté est la valeur morale suprême. Très bien, pas de problème, mais ce n'est pas mon cas. Du coup si on vie dans la même communauté comment on fait?
Justement! La liberté permet de t'associer avec qui tu veux. Si tu as envie de créer ta propre collectivité communiste rien ne t'en empêche (sauf peut-être le manque de volontaires
) Note, que c'est exactement ce qui s'est passé avec l'expérience des kibboutz israéliens. L'expérience a échoué mais les kibboutz n'ont pas été imposés.