1.Bah finalement le seul point sur lequel vous êtes pas d'accord est si le bailout de l'Argentine est valide ou pas. Les interets d'une dette peuvent être si écrasants que le pays peut ne pas pouvoir s'en sortir simplement d'ou l’intérêt de la restructuration de la dette.
2.Mais j'avoue que pour le coup je trouve assez minable que les requins américains jouissent d'une loi différente que les autres obligationaires. En achetant des titres aussi rentables (avec des interets annuels qui doivent être le décuple de certains pays européens ils savaient très bien que le titre était risqué.
3.Mais apparemment le risque ne veut plus rien dire...
1.L'argentine n'avait qu'a pas s'endetter, c'est de l'irresponsabilité. Si on traiterait les entreprises ou les particuliers comme cela il n'y aurait plus de crédits ou seulement à des taux exorbitants car tout le monde devrait payer pour couvrir le non remboursement des irresponsables.
2.C'est le contrat, quand la loi de ton pays est trop variable les créanciers veulent contracter sous une autre juridiction. C'est un peu normal.
3.Le risque qu'il prenaient n'était pas un refus unilatéral de rembourser une partie de la dette mais le risque que leur procédure échoue ou qu'elle ne permette pas de récupérer assez d'argent. Quand ils ont acheté ces crédits ils avaient étudier la possibilité de faire une procédure judiciaire avant et c'était compris dans le prix de l'obligation.
1. Bah si l'argentine ne s'endettait pas tout le pays partirait en couille (ce serait une zone de non-droit). Je suis plutot sur que personne dans la région, ou même dans le monde ne trouverait ca positif.
Et justement la majorité des interets faits par les banques et les obligationnaires est la pour compenser l'éventualité de non-paiement. Demander des interets exorbitants sans accepter le risque derrière n'a aucun sens.
2. Encore une fois c'est un peu lache, si la loi en argentine les aurait plus arrangés ils se seraient précipités dessus. Je pense pas que la stabilité entre en compte. Ils vont simplement prendre ce qui leur bénéficie le plus et s'y accrocher bec et ongles et clamer qu'ils sont de bonne foi.
3. Donc si le prix de l'obligation comprend la possibilité de faire une procédure judiciaire, c'est qu'ils savaient qu'il y ait un risque de non-paiement et que dans ce cas la ils engageraient une procédure judiciaire. A mon avis, dans ce cas ils ne jouent plus dans les règles. Ils veulent tirer plus de l'obligation (par une réduction du risque) que ce que l'individu lambda pourrait en tirer.
Comme je l'ai dit, c'est compréhensible qu'ils veulent récupérer leur argent, mais dans ce cas ils veulent le beurre (l'intégralité du payement) et l'argent du beurre (les intérêts élevés liés à un risque élevé).